Malgré un début d'année 2008 qui a très mal commencé, elle finie avec un bilan bien meilleur que celui de 2007 avec 44 victimes de la route au lieu de 76 : 32 vies ont été sauvées !! Sans parler d'une comparaison avec 2007, qui fut catastrophique, ce bilan est le meilleur depuis 2000.
Dans le détail, ce bilan bon au niveau comptable, n'est pas bon du tout pour la tranche des moins de 24 ans, qui représente la moitié des morts. En 2008, 2 jeunes de 18 à 24 ans sont décédés chaque mois avec trop souvent les mêmes facteurs : l'alcool, la vitesse et les stupéfiants.
Bien sûr, il faut poursuivre ses efforts sur 2009, que cela soit au niveau de la prévention avec la sensibilisation des jeunes dès le collège, les campagnes d'informations, l'entretien et l'aménagement du réseau routier ; ou de la répression avec les contrôles routiers, l'installation de nouveaux radars fixes pour la vitesse mais aussi aux feux rouges.
Puisque c'est le moment des vœux, espérons que le bilan de cette nouvelle année soit encore meilleure que celui de 2008.
L’année 2008 n’est pas terminée, mais avec 35 morts sur les routes du Vaucluse au lieu de 50 en 2007, année catastrophique, et malgré une semaine dernière particulièrement meurtrière, notamment dans la nuit du 27 au 28 avec trois personnes qui ont perdu la vie, on peut constater une baisse de 30% des décès.
Est-ce l’augmentation du nombre des forces de police et de gendarmerie sur les routes ou la prise de conscience des conducteurs ?
En tout cas, le chiffre est net et sans appel : 15 vies ont été sauvées !
Espérons que cela continue dans ce sens. L’année 2008 ne restera certainement pas dans les annales par rapport à d’autres années bien meilleures mais permettra de partir sur de bonnes bases pour 2009.
Les chiffres en détails pour le Vaucluse :
Les hommes représentent 78% des décès sur les routes du Vaucluse. Les femmes seraient-elles plus raisonnables ?
Les jeunes (18 – 24 ans) représentent 42% des morts alors que le pourcentage est de 25% au niveau national. Cela reste encore un gros point noir pour le département. La prochaine semaine de la sécurité routière au mois d’Octobre concernera en particulier les jeunes. Espérons que le message passe…
Le trajet domicile/travail reste encore dangereux, 32 des 35 victimes étaient du département et connaissaient parfaitement leur trajet. La routine diminue la vigilance !
Les motards représentent encore un décès sur cinq alors qu’ils ne forment qu’1% du trafic.
La vitesse est la cause principale de mortalité sur les routes du département alors qu’au niveau national, c’est l’alcool qui reste numéro un. Les contrôles mobiles ou fixes sont-ils moins dissuasifs ?
Est-ce les fruits des nouvelles campagnes de publicité de la sécurité routière ? Notamment la dernière, accès sur des personnes qui apprennent par téléphone qu'un de leurs proches vient d'être victimes d'un accident de la route.
Ou est-ce le renforcement des contrôles routiers, l'installation des nouveaux radars et autres mesures répressives qui font peur ?
Peu importe, seul le résultat est important : le nombre de mort sur les routes de Vaucluse est enfin en baisse (-22% par rapport à 2007) même s'il reste encore dramatiquement élevé (23 victimes).
Les jeunes de moins de 24 ans constituent encore 43% des victimes alors qu'ils ne représentent que 12,5% de la population.
Les acteurs de la sécurité routière de Vaucluse envisagent de nouvelles actions départementales : mise en place de nouveaux radars (4 par an), maintien des contrôles renforcés (mis en place en août dernier suite à l'augmentation des accidents), création d'un label avec les boîtes de nuit qui s'engagent à une conduite pour la sécurité routière, organisation de prévention dans les entreprises, de la semaine de la sécurité routière, etc.
Même si rien n'est gagné, espérons que l'année 2008 batte le record de la diminution la plus spectaculaire d'accident routier.
Après un mois de Janvier très mal parti (4 morts), l’apaisement du mois de Février avait un peu rassuré. Mais malheureusement, le mois de Mars reprend le schéma catastrophique de l’année 2007. Le bilan, à cette date, est déjà de 9 accidents mortels sur les routes du Vaucluse depuis le début de l’année.
Bien sûr, nous sommes loin des bilans des années 2000 avec sa centaine de tués, mais l’année 2007 avait fini sur un bilan alarmant de 76 victimes avec un nombre d’accidents corporels en baisse ce qui amène à une règle simple : Un accident sur 10 est mortel dans le département. L’analyse des accidents pour 2007 met en évidence comme premières causes le non respect de la vitesse et un taux d’alcool supérieur à celui autorisée, mais aussi des ceintures non bouclées, des priorités non respectées, des conducteurs sans permis, etc.…
Le maintient des effectifs en gendarmes et policiers sur les routes permettra t’il de faire baisser le nombre de victimes ?
Ou compte t’on sur les nouvelles actions de répressions : mise en service d’un nouveau radar fixe entre Sarrians et Monteux, un deuxième véhicule doté d’un radar mobile sur Avignon, la poursuite dès le dépassement de 0,1 mg/l la limite autorisée, etc. ?
Quoi qu’il en soit, une partie de la population semble encore hermétique à la prévention et à la répression qui s’abat depuis plusieurs mois sur le département.
Pour le directeur du cabinet du préfet et chef du projet sécurité routière, François-Xavier Lauch, "Il y a deux fois plus de chance de mourir sur une route en Vaucluse que sur une route du même type ailleurs en France".
Réduire le nombre d’accidents sur la route, enfin devenu la priorité N°1 du Vaucluse.
Le Préfet demande aux maires de désigner un correspondant de sécurité routière et, en plus de multitudes d’autres actions, d’améliorer la sécurité routière dans leurs communes.
Enfin, la première pierre d’une coordination des communes pour réduire les dangers de la route.
François-Xavier Lauch a déclaré : "le but final de notre démarche est de faire en sorte que les comportements changent".
Plusieurs pistes de réflexion ont été présentées, notamment sur l'éducation (sensibilisation, sécurité accrue aux abords des écoles), la réglementation (limitation des vitesses, cohérence de la signalisation) l'urbanisme (positionnement des équipements publics), les transports (où mettre les arrêts de bus, sensibiliser les chauffeurs), les infrastructures (réfection et entretien de la voie), l'action sociale (information sur la santé, l'alcool et la drogue), la culture (ouvrages sur la sécurité routière, expositions thématiques), la communication (articles dans le journal municipal ou sur le site internet de la ville).
Pour François Xavier Lauch, "il y a toute une série d'aménagements à penser, la granulométrie de la route, des chicanes, des indications au sol pour bien faire voir que l'on est dans une zone particulière". Les correspondants de sécurité routière devront se retrouver en 2008 sous la tutelle du service de coordination de la DDE pour une journée de formation.
(Sources : La Provence du 01/11/07)
Et en attendant, on fait quoi pour éviter que cela continue ?
A quand des mesures concrètes dans Sérignan afin de faire réellement ralentir les automobilistes ? (voir les articles ci-dessous)
La pose de ralentisseurs au parking des écoles et chemin des Roads est un bon début mais la route principale traversant Sérignan (cours JH Fabre et J Estève) reste très dangereuse.
Est-ce que les propos du préfet permettront de faire réagir la mairie, la DDE et autres preneurs de décisions ?